2013 L'année de la comète du siècle ?

À venir en 2013: La comète du siècle ?



Quelques jours après une nouvelle comète est d'abord découvertes, les astronomes peuvent vous dire exactement ce que son chemin à travers le système solaire va ressembler. Ils peuvent calculer le moment où il fera sa plus proche approche de Soleil , à quelle distance il sera facile de la Terre à un moment donné et même quand - ou si - il est susceptible de faire une visite de retour.

Qu'est-ce qu'ils ne peuvent dire avec certitude, c'est la façon dont un spectacle brillant il sera mis en route. Retour dans les années 1970, la comète Kohoutek a été présenté comme le "Comet of the Century», mais il s'est avéré être si décevant qu'il a fini par rire comme une ligne de Johnny Carson au Tonight Show. Même une comète connue comme Halley , dont l'apparence a été vantée 1986 ans à l'avance, peut se révéler être un raté.

Avec cette mise en garde cependant de noter qu'il ya une chance raisonnable que la Terre est en un tableau céleste, tout juste un an à partir de maintenant. Comet ISON, découvert par deux amateurs - un de la Biélorussie, l'un de la Russie - en Septembre, montre des signes précoces de vraiment spectaculaire. Dans toute sa splendeur, en fait, ISON pourrait mettre sur autant de lumière que la pleine Lune, mais concentrées dans une zone plus petite - et si cela s'avère être vrai, la "comète rêve", terme désormais flottant autour de l'Internet, serait un euphémisme.


Il ya une possibilité légitime ce qui pourrait bien être la vraie affaire: d'une part, ISON (du nom du Réseau international optique scientifique, dont découvreurs Artyom Novichonok et Vitali membres Nevski) a d'abord été vu quand il était près de 600 millions miles (965.000.000 km ) du Soleil, bien au-delà de l'orbite de Jupiter. C'est exceptionnellement distant d'une comète à être repéré: ces morceaux interplanétaires de débris vivent habituellement dans les royaumes glacés au-delà de Neptune et sont plus ou moins invisible jusqu'à ce que la chaleur solaire commence glace bouillante et la poussière de leurs surfaces, formant un halo réfléchissant la lumière (connu techniquement que son coma ), qui les fait paraître plus gros qu'ils ne sont en réalité.

Le fait que ISON peuvent déjà être observés signifie qu'il peut être assez grande - peut-être un couple de miles à travers - ce qui suggère que quand il plonge à moins d'un million de miles (1,6 millions de km) au-dessus des feux du soleil prochain 28 novembre, il peut être suffisamment robuste pour éviter la rupture qui se produit souvent pour les petites comètes. Et si elle survit, ISON pourrais continuer à éclairer le ciel nocturne dans l'hémisphère Nord pendant la majeure partie de Décembre 2013 et Janvier dans le.

Experts Comet font aussi beaucoup sur le fait que chemin ISON est très similaire à celle de la comète de Kirch, Comet alias Newton, alias la Grande Comète de 1680 , qui a été assez brillant pour être vu en plein jour et avait une queue magnifiquement longue (elle était également la première comète jamais découvert avec un télescope). Ce n'est pas le même objet, mais il est fort possible que les deux sont des morceaux d'un ensemble beaucoup plus vaste qui s'est disloqué il ya longtemps, peut-être lors de son passage à travers le propre système solaire interne. Le fait que ces grands plans existent ne fait aucun doute: Pluton, par exemple, est essentiellement un morceau gigantesque de glace sale

Si ISON est véritablement destiné à devenir l'un des plus grands comètes dans l'histoire, nous n'aurons pas à attendre Novembre pour le savoir. En Août, il sera encore plus de 200 millions de miles (320 millions de km) du Soleil, mais c'est assez proche pour qu'il puisse commencer à former son halo. La lumière qui est ensuite devrait être une bonne indication de la façon dont beaucoup plus lumineux qu'il pourrait obtenir.

Même alors, les amoureux de la comète serait sage de rester calme. "Les comètes sont comme les chats," le grand astronome amateur et chasseur de comètes David Levy, qui a trouvé 22 comètes lui-même, a dit. «Elles avaient des queues, et ils font exactement ce qu'ils veulent."

http://science.time.com/2012/12/20/coming-in-2013-the-comet-of-the-century/

Pour étayer les propos de Robert04

Depuis le 1er Janvier 1995, l'Union Astronomique Internationale (UAI) et le Minor Planet Center (MPC) ont la charge d'une nouvelle nomenclature officielle pour désigner les comètes. Ce nouveau système est similaire au système existant pour les astéroïdes. La nouvelle comète est baptisée d'un nom provisoire qui suit les règles suivantes :

* un préfixe pour différencier le type de comète:
C/ pour les comètes non périodiques ou de périodes supérieures à 200 ans,
P/ pour les comètes de périodes inférieures à 200 ans,
A/ pour les astéroïdes,
D/ pour les objets périodiques de type cométaire qui ne semblent plus manifester d'activité ou disparus,
X/ pour les objets dont il est impossible de calculer l'orbite.
* le millésime de l'année de découverte,
* une lettre majuscule correspondant au rang de la quinzaine de la découverte
* le numéro d'ordre de la découverte dans la quinzaine concernée.
* Pour respecter la tradition, le nom du ou des découvreurs est optionnellement ajouté.

la comète C2012 S1 (ISON) Le 24 septembre 2012, les astronomes Vitali Nevski et Artyom Novichonok annoncent la découverte d'une nouvelle comète. Cette découverte à pour origine un cliché pris automatiquement 3 jours auparavant depuis un télescope de 40 cm localisé près Kislovodsk, en Russie, et appartenant au réseau ISON (International Scientific Optical Network). Cette comète est donc baptisée C/2012 S1 (Ison). Tout comme ce fut le cas pour la comète C/2011 L4 (PANSTARRS), c'est le nom d'un système de détection automatique qui est associé au nom officiel de la comète, plutôt que le nom d'un ou plusieurs astronome(s).

Au moment de sa découverte, la comète C/2012 S1 (Ison) est un astre plutôt discret, de magnitude 19, et localisée dans le ciel dans la constellation du Cancer. Des observations ses multiplient alors, à plusieurs jours d'intervalle, afin d'étudier son déplacement dans le ciel et de déterminer les éléments orbitaux de la comète. C'est au regard des premiers resultats obtenus que la comète, en plus d'être déjà éclairée par le Soleil, va se retrouver rapidement sous les projecteurs des médias.

Il apparait en effet que son orbite est quasiment parabolique. Celà implique que cette comète, originaire du nuage de Oort, viendrait pour la première fois à proximité du Soleil. Une comète toute neuve, qui n'a jamais vu se volatiliser ses composants à l'approche d'un astre chaud, et qui pourrait alors dégazer copieusement à proximité du Soleil.

Cette approche, fixée à la fin du mois de novembre 2013, aurait lieu à moins de 2 millions de km de notre étoile, ce qui multiplierait alors le volume de matière arrachée au noyau de la comète par chauffage. Deux possibilités sont alors à envisager : dans le meilleur des cas elle pourrait dévolopper une magnifique queue visible à l'œil nu, dans le pire des cas elle pourrait être complètement volatilisée lors de son survol du Soleil, de la même manière que la comète C/2010 X1 (Elenin) à été victime d'une éruption solaire qui lui a été fatale le 20 août 2011, disloquant son noyau en plusieurs morceaux trop petits pour être visibles.

Ce qui survivra de la comète C/2012 S1 à ce survol en rase-mottes du Soleil passera au plus près de la Terre fin décembre 2013.

Autre information notable, l'orbite de C/2012 S1 ressemble étrangement à celle de la Grande Comète de 1680, un membre célèbre du groupe de Kreutz qui fut visible à proximité du Soleil avec une magnitude de -18 !

A propos du Nuage de Oort :
Jan Hendrik Oort et Adrianus van Woerkom développèrent en 1950 une théorie selon laquelle il existerait un véritable nuage cométaire intersidéral. A partir de l'histogramme de l'inverse des distances moyennes au Soleil des orbites de 19 comètes à très longue période, Oort constata qu'un maximum se dessinait pour des distances de l'ordre de 20 000 à 100 000 unités astronomiques, et donc qu'il existait probablement aux confins du système solaire une vaste sphère de noyaux cométaires : "le nuage de Oort". Les calculs, repris par Brian Marsden, sur quelques 200 comètes aux orbites très allongées, confirment, vers la fin des années 70, la théorie de Oort. Sous l'effet de perturbations gravitationnelles induites par des étoiles voisines, certains noyaux cométaires sont éjectés hors du système solaire, tandis que d?autres, au contraire, sont précipités vers l?intérieur, et deviennent observables.

Les comète telles que C/2012 S1 (ISON) et C/2011 L4 (PANSTARRS) offrent aux astronomes une rare opportunité d'étudier leur composition qui date du début de la formation du système solaire.(éléments déterminés à partir de 559 observations réparties entre le 28 décembre 2011 et le 15 novembre 2012, source IMCCE)

Estimer la luminosité d’une comète est toujours aléatoire, compte tenu de la difficulté d’estimer la quantité de glace qui va être sublimée et qui sera à l’origine de la queue de la comète. 17P Holmes Ainsi de nombreuses comètes ne se montrent pas à la hauteur des espérances que l’on avait placées en elles, quand d’autre, au contraire, mais malheureusement beaucoup plus rares, deviennent facilement visibles à l’œil nu alors que l’on ne les attendait pas plus brillantes que l’ex planète Pluton (c’était par exemple le cas de 17P Holmes, photo ci-contre, qui multiplia brutalement sa luminosité par un million).
C/2012 S1 (ISON)

C/2012 S1 (ISON)
Date de passage au périhélie	T	28 novembre 2013 (28,80493 TT)	±0,00632 TT
Argument de la latitude du périhélie angle compris entre la direction du noeud ascendant et la direction du périhélie	ω	345,5624379°	±0,2121988°
Longitude du noeud ascendant mesurée depuis le point vernal √ jusqu'au noeud ascendant	Ω	295,6560590°	±0,2303318°
Inclinaison de l'orbite sur l'écliptique, plan de référence	i	62,3825078°	±0,7234526°
Distance au périhélie	q	0,0124498 ua	±0,0001803 ua
Excentricité de l'orbite rq : circulaire (e=0), elliptique (0<e<1), parabolique (e=1) ou hyperbolique (e>1)	e	1,0000012	±0,0051316
Inverse du demi grand axe (pour les comètes non périodiques, avec e≥1)	z	-0,0000932 ua-1	±0,4121796 ua-1