La minute Ufo-Science : Le projet V.I.G.I.E

Troisième vidéo de notre série "La minute UFO-Science".
Le sujet d'aujourd’hui : Qu''est ce que le projet V.I.G.I.E ? Quel est son objectif ?

Pour ne pas polluer le topic de la 3 AF, je reporte ici ce qui devrait être fait de toute urgence... La vidéo ci-dessus est assez explicite, le but est de faire usage de vos bonnettes avec des sources de lumières connues sans attendre qu'un PAN vienne vous dire bonjour, tout le monde doit pouvoir au moins prendre 3 ou 4 clichés avec son APN/iPhone ou filmer avec son caméscope à l'aide de ce petit dispositif en précisant le matériel et le réglage utilisé, et d'en faire part à Ufo-Science, l'idée étant d'avoir une base de données de spectres exploitables en fonction des différents appareils du marché de façon à être plus efficace et comparer les résultats à l'avenir. 

Mathieu.A a écrit:Bonjour Polyèdre57

Polyèdre57 a écrit:Ces réseaux sont utilisés depuis fort longtemps par la Gendarmerie et le SEPRA de l'époque, ils n'ont jamais pu nous fournir ne serais-ce une preuve valable que les spectres obtenus soit non conventionnels.

Petits rectifications :

Y a t-il eu des clichés de spectres d'Ovni réalisés grâce aux réseaux auxquels vous faites référence à l'époque ? Réponse : personne n'en sait rien.

Les réseaux de diffraction pour appareils argentiques proposés par le GEPAN aux brigades de Gendarmerie ne sont plus utilisés depuis longtemps à notre connaissance. Les Gendarmes avec qui nous sommes en contact n'ont même pas connaissance de ces derniers, et n'ont reçu aucune formation à leur utilisation. De nos jours, les réseaux qui dorment dans des tiroirs sont plus des pièces de collection que des outils fonctionnels.

Polyèdre57 a écrit:La seule chose qui change, c'est que ces réseaux soit accessibles au plus grand nombre, donc théoriquement devraient être plus efficaces, c'est loin d'être le cas, de plus les observations sont de plus en plus distantes, rien à voir avec ce qu'il était possible d'avoir depuis les années 50 et la fin des années 70, début 80 ou les RR2/RR3 étaient "fréquentes", les appareils de captures n'étaient pas aussi démocratisés à l'époque, imaginons un seul instant qu'il ait pu exister à ces époques de mini-caméras, téléphones portables, APN équipés de ces fameuses bonnettes, le problème de spectroscopie serait peut-être réglé depuis, on serait déjà passé à autre chose...

De nos jours les technologies sont efficaces, mais qu'en est-il des personnes ? Peut-on être sûr que la communauté ufologique, reconnaissant en grande majorité l'intérêt des réseaux de diffraction, est efficace quand il s'agit de passer à l'action ? A l’évidence non.

Quelques statistiques :
Nombre de personnes informées de l'existence de ces réseaux, gratuits : plusieurs dizaines de milliers
Nombre de personnes équipées : 3000
Nombre de personnes qui ont utilisé leur bonnette : 15

Rendement/efficacité : 0,5 %

Conclusion : les technologies sont là. Encore faut-il que ceux qui s'intéressent au sujet Ovni passent réellement à l'action et ne se contente pas de rester spectateur de la situation.

C'est vraiment consternant !  On peux regretter aussi que certains médias ne soit pas intéressés par votre démarche, vous avez essuyés des refus me semble t-il... Comment pouvoir booster le bien fondé de cette nécessité ? Sans arrêt vous êtes obligés de lancer et relancer cette initiative tel un leitmotiv... Quelqu'un ici a t-il la recette ? Faut-il payer les gens pour qu'ils s'en servent ?  

@+

Bonjour,

Concernant le désintérêt flagrant des médias pour vos travaux, je me demande s'il n'y a pas un réel problème de communication. Je crois savoir que beaucoup (tout est relatif) viennent sonner à votre porte pour d'éventuelles parutions sur des supports divers et variés (ou avariés  ), prennent le temps de vous écouter et ne donnent pas suite à cet entretien. Peut-être que maintenant que vous l'avez constaté, il serait intéressant de définir ce qui pêche réellement.

Une première remarque me vient. Qu'en est-il du degré de vulgarisation que vous véhiculez lorsque vous évoquez vos travaux sur la MHD ? Ressemble t-il à ce genre de phrases ?

UFO-Science (Facebook) a écrit:L'envers du décor du générateur de courants spiraux :
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10151601551555943&set=pb.380429970942.-2207520000.1373967828.&type=3&theater

Le concept des aérodynes MHD discoïdaux a été présenté en 1975 par Jean-Pierre PETIT, à travers deux publications dans les Compte rendu de l’Académie des Sciences de Paris. 
Ce système est basé sur l’utilisation de streamers spiraux, provoqués par un effet hall fort, qui produit des Forces JxB centrifuges sur le dessus de l’aérodyne et centripètes au dessous : des Forces de propulsion

Si oui, sachez qu'en temps que journaliste, je file sur le champ et je me promets de ne jamais remettre un pied à l'association.  

Non je suis un petit peu dur mais y a t-il une méthode utilisée pour la vulgarisation de ce domaine (tout de même fort compliqué pour une personne lambda), et si oui, quelle est cette méthode ?

J'aurais bien envie de vous dire que solliciter les talents de dessinateur de JPP ne serait pas une mauvaise chose pour communiquer avec les journalistes. (C'est un exemple et j'ai beaucoup d'autres idées).

Cordialement

Julien

Salut Julien,

Julien.B a écrit:Concernant le désintérêt flagrant des médias pour vos travaux, je me demande s'il n'y a pas un réel problème de communication. Je crois savoir que beaucoup (tout est relatif) viennent sonner à votre porte pour d'éventuelles parutions sur des supports divers et variés (ou avariés  ), prennent le temps de vous écouter et ne donnent pas suite à cet entretien. Peut-être que maintenant que vous l'avez constaté, il serait intéressant de définir ce qui pêche réellement.

Pour être plus précis, les journalistes auxquels nous avons fait référence par le passé ont vus les images de nos expériences et nos documents de vulgarisation, ont montrés un intérêt, ont demandés un rendez-vous pour en savoir plus...et n'ont plus donné signe de vie malgré les relances...(Par contre, d'autres, plus officiels, avaient la part belle dans ces mêmes journaux).
A ce stade, la communication n'avait même pas débutée, il n'y avait même pas eu d'entretien téléphonique

Julien.B a écrit:Une première remarque me vient. Qu'en est-il du degré de vulgarisation que vous véhiculez lorsque vous évoquez vos travaux sur la MHD ? Ressemble t-il à ce genre de phrases ?

UFO-Science (Facebook) a écrit:L'envers du décor du générateur de courants spiraux :
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10151601551555943&set=pb.380429970942.-2207520000.1373967828.&type=3&theater

Le concept des aérodynes MHD discoïdaux a été présenté en 1975 par Jean-Pierre PETIT, à travers deux publications dans les Compte rendu de l’Académie des Sciences de Paris. 
Ce système est basé sur l’utilisation de streamers spiraux, provoqués par un effet hall fort, qui produit des Forces JxB centrifuges sur le dessus de l’aérodyne et centripètes au dessous : des Forces de propulsion

Si oui, sachez qu'en temps que journaliste, je file sur le champ et je me promets de ne jamais remettre un pied à l'association.  

Non je suis un petit peu dur mais y a t-il une méthode utilisée pour la vulgarisation de ce domaine (tout de même fort compliqué pour une personne lambda), et si oui, quelle est cette méthode ?

J'aurais bien envie de vous dire que solliciter les talents de dessinateur de JPP ne serait pas une mauvaise chose pour communiquer avec les journalistes. (C'est un exemple et j'ai beaucoup d'autres idées).

Quelques documents de vulgarisation sont disponibles :
http://www.ufo-science.com/wpf/?page_id=209

Sans compter sur la fameuse BD de JPP : "Le mur du silence" :
http://www.savoir-sans-frontieres.com/JPP/telechargeables/Francais/mur_silence.htm

Évidemment on ne va pas parler chinois aux journalistes. A Strasbourg en 2010, le journal de FR3 avait fait une interview de JPP car nous venions de montrer des images de nos expériences. Les images ont plus d'impacts, c'est évident, c'est la raison pour laquelle les documents que nous envoyons aux journalistes ont toujours été réalisé à grand renfort d'images. Mais en Science, il arrive forcément un moment où il faut appeler un chat un chat. Même Fred et Jamy finissent par appeler des principes physiques par leur nom après tout.

Cependant, même si en ce moment nous avons moins de problèmes avec les journalistes (vous verrez pourquoi d'ici quelques heures ou quelques jours ), je dirai que le problème est tout autre.

Attirer l'attention du grand public qui est néophyte dans les bonnettes est une chose, mais faire passer à l'action une communauté qui en entend parler depuis 6 ans, qui saurait s'en servir et s'en procurer facilement, en est une autre. Les passionnés d'ufologie préfèrent t-il attendre que d'autres fasse des clichés à leur place ? C'est fort possible....

Car comme le dit très justement Polyèdre57, malgré nos multiples relances auprès de personnes qui connaissent les bonnettes, et savent comment s'en servir, peu de réaction.

Mathieu

Bonsoir

Je m'excuse par avance,car j'ai pas bien compris le fonctionnement d'UFO-Science concernant l'utilisation des bonnettes.

Je pensait que le possesseur de la dite bonnette devait attendre d'avoir photographié un OVNI et qu'ensuite avec les mêmes réglages de son appareil il prenne une photo d'un lampadaire avant de transmettre les photos à UFO-science. Je me suis trompé sur toute la ligne?  Ou bien il fallait prendre une photo d'un lampadaire même si on à pas vu d'OVNI? 

Je suis con,je sait,et avec l'age ça s'arrange pas  

Bonsoir Robert,

Robert04 a écrit:Je pensait que le possesseur de la dite bonnette devait attendre d'avoir photographié un OVNI et qu'ensuite avec les mêmes réglages de son appareil il prenne une photo d'un lampadaire avant de transmettre les photos à UFO-science. Je me suis trompé sur toute la ligne?  Ou bien il fallait prendre une photo d'un lampadaire même si on à pas vu d'OVNI? 

Vous ne vous êtes pas trompé sur la procédure à suivre en cas d'observation d'un Ovni. Si vous photographiez un Ovni, vous devez bien sûr ensuite prendre une photo de lampadaire en gardant les même réglages, pour la phase d'étalonnage.

Par contre, rien n'empêche (et on les encourage) ceux qui ont un réseau de diffraction de prendre des clichés de sources connues (lampadaires, aéronefs, feux de signalisation de grue et autres sources connues), afin d'alimenter notre base de données de spectres.

La base de données intègre les clichés de toutes sources lumineuses connues, et enregistre les caractéristiques du matériel utilisé. Ces données s’avèrent utiles pour les phases d’étalonnage, qui permettent ensuite l’analyse des clichés de spectres d’ovni.

Y participer offre la possibilité de se familiariser avec les fonctionnalités de son appareil de prises de vues afin de réussir plus aisément à capturer une ou plusieurs images de spectre d’un objet évoluant dans le ciel nocturne. Cela favorise et consolide également l’acquisition de bons réflexes et automatismes nécessaires en cas d’observation fortuite. Il est recommandé de pratiquer régulièrement, et de s’exercer sur différents sujets, fixes ou mobiles, en testant les diverses fonctions et réglages du matériel employé.

Mathieu

Mathieu.A a écrit:Cependant, même si en ce moment nous avons moins de problèmes avec les journalistes (vous verrez pourquoi d'ici quelques heures ou quelques jours ), je dirai que le problème est tout autre.

Je comprends mieux le sens de ton message : 

http://www.parismatch.com/Chroniques/David-Ramasseul/En-fait-vous-construisez-un-OVNI-527229

Julien.B a écrit:

Mathieu.A a écrit:Cependant, même si en ce moment nous avons moins de problèmes avec les journalistes (vous verrez pourquoi d'ici quelques heures ou quelques jours ), je dirai que le problème est tout autre.

Je comprends mieux le sens de ton message : 

http://www.parismatch.com/Chroniques/David-Ramasseul/En-fait-vous-construisez-un-OVNI-527229

Eh oui je ne pouvais en dire plus avant que ce ne soit publié.
Quand un journaliste à l'esprit ouvert, ne souffre pas de pressions (ou n'a pas peur de faire prendre des risques à sa carrière), l'information peut passer et être relayée. Nos méthodes d'approche semblent donc bonnes.

La question est : Un rédacteur en chef a t-il le pouvoir de laisser la parole à un groupe plus qu'à un autre ? Je pense que oui. Soit par affection, soit par obligation.

Un journaliste peut s'intéresser a des recherches de pointe, en parler avec des mots "simples" tout en citant un phénomène ou un système par son nom (je pense à na la notion d'accélérateur MHD "pariétal"), mais si le rédacteur en chef est allergique, à des ordres, ou ne comprend pas, c'est la poubelle.

Mathieu

Très sympa et très claire cette interview ! Beau travail aussi bien pour le journaliste que pour Mathieu

C'est un très bel article en effet, on peux remercier Paris-Match pour s'y être attelé

@+