Critiques de la conférence de Sylvie Joubert sur « les Autres »

Bonsoir à tous,
Je suis tombé sur la conférence de Sylvie Joubert donnée lors de la soirée OvniParis de mars 2017.
Je laisse de côté la question de la forme (des problèmes permanents de sonorisation, de coordination concrète entre l'affichage des transparents et l'intervenant, de plan de la caméra, etc) qui rend le message pénible à suivre pour l'internaute actuel.

Cette conférence de plus d'une heure tente un mélange de phénomènes ou dits-phénomènes disparates : les orbes, la TCI visuelle ou sonore, l'empathie animale et les Ovnis enfin.

Sans dégager de réel concept utile à l'ufologie, l'intervenant énonce une existence « d'Autres » (sans définir non plus véritablement cette proposition), appelant à la fin à une odyssée sociétale dont les contours sont aussi flous que l'exposé paraît décousu.

Par exemple, le fil conducteur est absent quand on passe de la question des orbes à celle des Ovnis ; l'auditeur se demande quel peut bien être le lien rigoureux qui autorise à associer dans une même présentation les deux sujets.
Je n'ai donc pas vu l'apport de la sociologie au traitement de la question des Ovnis, si cet apport existe.

Au terme de cette conférence, la part de l'ufologue en nous qui apprécie la méthode, la rigueur, les liens qui sont démontrés, refuse l'amalgame, la confusion et le flou conceptuel.
J'ai envie de dire : et si nous revenions à une ufologie plus carrée ?

Souhaitons à OvniParis de privilégier, dans son avenir qui est - il semble - à l'ordre du jour le 4 avril, une conception rigoureuse où l'odyssée sociétale est laissée strictement dans un ailleurs pour le plus grand bien de l'ufologie.
Quant à la métaphysique, elle se porte bien sans nous.

Le lien de cette conférence de mars 2017 :
https://www.youtube.com/watch?v=6-jPGLK9vPI

Hector01 a écrit:Par exemple, le fil conducteur est absent quand on passe de la question des orbes à celle des Ovnis ; l'auditeur se demande quel peut bien être le lien rigoureux qui autorise à associer dans une même présentation les deux sujets.

C'est rond, ça vole

Hé hé.
En réalité l'intérêt aurait été de poser un impossible de l'altérité avec la chose, le bidule, le robot ou l'ovni et non pas une vague idée « d'Autres », simplement parce que l'intervenant la reprend du titre d'un film de hantise en 2001 d'Alejandro Amenábar je crois.

Il y a le semblable, l'autre, le tout autre, puis l'inaccessible à toute altérité.
On aurait aimé un exposé plus nerveux sur cette échelle-là en montrant en quoi notre cerveau n'est pas préparé et quelles conséquences l'ufologue peut en tirer pour recueillir certains témoignages à haut degré d'étrangeté.