Page 2 sur 2 • 1, 2
- TikoEquipe du forum
Age : 49
Nombre de messages : 2217
Inscription : 10/04/2015
Localisation : Gironde
Emploi : Double
Passions : Le monde !!
Règlement : Règlement
Points de Participation : 7111
Re: Présentation d'une proposition de méthodologie ufologique (Vallée et Davis 2003)
Sam 04 Mar 2017, 00:43
Salut
Pour la recherche, la science a besoin de poser des jalons, et il serait difficile de faire sans. Puisqu’il faut savoir si un cas peut avoir, de près ou de loin, un rapport avec le phénomène étudié... Mais à contrario, faut il aussi savoir s’il n’en n’a aucun ! Donc forcément, il faut dès le départ, catégoriser et établir certaines frontières... Des limites prédéfinies, pour accepter ou non un cas. On ne peut faire autrement ! Et c’est donc aux chercheurs de mettre tout ça en place.
Concernant le phénomène ovni, on ne récupère pas le témoignage d’une personne par exemple, qui aurait vu un oiseau inconnu. Effectivement, ce n’est pas un objet mais c’est tout de même volant et non identifié. Enfin, une nouvelle espèce d’oiseau, concernerait plutôt les ornithologues que les ufologues. Mais s’il était rapporté, qu’à de nombreuses reprises, certains de ces objets pouvaient avoir l’apparence de ces oiseaux, bien ça pourrait dans ce cas intéresser les ufologues, et ça ferait se déplacer ces mêmes limites...
C’est évidemment très subjectif. Tout dépend de la grille de lecture préalablement établie par le chercheur lui même... Et il placera ses limites où bon lui semble. Il lui incombe donc d'adopter une certaine neutralité et de ne pas, sur de simples appréciations personnelles, rejeter ce qui pourrait faire partie de l’étude, comme du reste aussi, accepter ce qui n'en ferait pas partie ! Quoiqu’il en soit, il est logique de pousser ces fameuses limites, jusqu’à leur extrémité, histoire de tout englober et ne rien manquer.
Et il me semble que le message que Vallée voulait faire passer, puisque pendant longtemps les ufologues ont eu tendance à restreindre la collecte de ces cas aux seuls objets volants, bien c’était justement de ne pas volontairement écarter certains de ces cas, les cas d’atterrissages avec des êtres, ainsi que les contacts directs, non physique etc... Et il avait raison ! Sauf que pour certains cas, et comme avec l'ornithologue concernant l'oiseau inconnu, on ne les appréhende pas de la même façon.
On comprend pourquoi les ufologues à l’époque faisaient ce choix là. Hynek, quand il a souhaité sortir l’un de ses premiers livres sur le sujet, il l’a expurgé de toutes les affaires de contacts (c’est son collègue Imbrogno qui sortira un livre bien après avec tous les cas manquant). Et s’il l’a fait, c’était parce qu’il redoutait, face à des cas aussi perturbants, une réaction négative du public. Ensuite et si j’ai bien compris, la plupart des ufologues lui ont emboité le pas. Et Vallée voulait faire changer cela.
Enfin décider de tout accepter, ne retire aucunement les dites limites. Ça ne fait que les déplacer, pour éviter d’y retrouver dedans, les cas qui n’auraient aucun rapport avec le phénomène. Mais une fois récolté tous les cas ayant de près ou de loin un attrait avec ce dernier, ceux là doivent être triés... Puisqu’il faut bien classer, ce qui peut être naturel, des supercheries etc etc... Et c’est là que les catégories interviennent. Faut il encore être assuré, de ne pas y inclure une catégorie, pouvant possiblement fausser les résultats...
Les cas dirons nous de “non physique”, donc ceux récoltés sous hypnose, ou par contact télépathique, ou carrément par rêves interposés, se doivent d’être dans une catégorie à part. Car ils n’ont pas la fiabilité de ceux avec un ou plusieurs témoins directs, d’un cas avec trace radar ou autres... Mais même s’ils ne sont pas à rejeter, il faut travailler sur ces cas avec prudence. Puisqu’on sait que “plus que les ovnis”, notre cerveau peut grandement nous leurrer ! Il faut donc éliminer les cas qui pourraient être simplement d’ordre psychologique ou neurologique. Là c’est un travail qui concerne principalement des psychologues très expérimentés ou de fins psychiatres.
Assurément, c’est tout de même un travail où la santé de certaines de ces personnes là, est en jeu ! Il faut donc être extrêmement prudent. Puis il faut aussi déterminer de limites, encore une fois, pour décider de ce qui est acceptable ou pas. Par exemple, la limite peut être la folie évidente. Il va sans dire qu’un témoin qui divague, qui annonce de but en blanc des choses incohérentes, n’intéresserait que les psychiatres. Bref, ce sont ces mêmes professionnels de la santé, qui doivent ensuite faire remonter vers les ufologues, les cas ayant un véritable rapport avec l’étude. Sachant que l'absurdité, n'est pas un facteur concordant.
Enfin ça démontre encore, dans la collecte des cas, qu’on ne peut se passer d’avoir des limites et de faire des choix. Donc à nous d’être le plus objectif possible, dans un sens comme dans l’autre...
Quant aux cas rapportés par Jack, ils n’ont pas à être rejetés, loin de là ! Puisqu’ils concernent plusieurs témoins à chaque fois. Il serait donc absurde de ne pas en tenir compte, car il ne peut en aucun cas s’agir de méprises. On se retrouve du coup face à 2 hypothèses ; ou c’est une supercherie, ou c’est réel ! Et dans les 2 cas il me semble, il serait difficile de prouver que c’était des supercheries.
PS: Je voulais te demander Nycolas... As tu lu tous les livres de Vallée, ceux en rapport avec l’ufologie ?
Pour la recherche, la science a besoin de poser des jalons, et il serait difficile de faire sans. Puisqu’il faut savoir si un cas peut avoir, de près ou de loin, un rapport avec le phénomène étudié... Mais à contrario, faut il aussi savoir s’il n’en n’a aucun ! Donc forcément, il faut dès le départ, catégoriser et établir certaines frontières... Des limites prédéfinies, pour accepter ou non un cas. On ne peut faire autrement ! Et c’est donc aux chercheurs de mettre tout ça en place.
Concernant le phénomène ovni, on ne récupère pas le témoignage d’une personne par exemple, qui aurait vu un oiseau inconnu. Effectivement, ce n’est pas un objet mais c’est tout de même volant et non identifié. Enfin, une nouvelle espèce d’oiseau, concernerait plutôt les ornithologues que les ufologues. Mais s’il était rapporté, qu’à de nombreuses reprises, certains de ces objets pouvaient avoir l’apparence de ces oiseaux, bien ça pourrait dans ce cas intéresser les ufologues, et ça ferait se déplacer ces mêmes limites...
C’est évidemment très subjectif. Tout dépend de la grille de lecture préalablement établie par le chercheur lui même... Et il placera ses limites où bon lui semble. Il lui incombe donc d'adopter une certaine neutralité et de ne pas, sur de simples appréciations personnelles, rejeter ce qui pourrait faire partie de l’étude, comme du reste aussi, accepter ce qui n'en ferait pas partie ! Quoiqu’il en soit, il est logique de pousser ces fameuses limites, jusqu’à leur extrémité, histoire de tout englober et ne rien manquer.
Et il me semble que le message que Vallée voulait faire passer, puisque pendant longtemps les ufologues ont eu tendance à restreindre la collecte de ces cas aux seuls objets volants, bien c’était justement de ne pas volontairement écarter certains de ces cas, les cas d’atterrissages avec des êtres, ainsi que les contacts directs, non physique etc... Et il avait raison ! Sauf que pour certains cas, et comme avec l'ornithologue concernant l'oiseau inconnu, on ne les appréhende pas de la même façon.
On comprend pourquoi les ufologues à l’époque faisaient ce choix là. Hynek, quand il a souhaité sortir l’un de ses premiers livres sur le sujet, il l’a expurgé de toutes les affaires de contacts (c’est son collègue Imbrogno qui sortira un livre bien après avec tous les cas manquant). Et s’il l’a fait, c’était parce qu’il redoutait, face à des cas aussi perturbants, une réaction négative du public. Ensuite et si j’ai bien compris, la plupart des ufologues lui ont emboité le pas. Et Vallée voulait faire changer cela.
Enfin décider de tout accepter, ne retire aucunement les dites limites. Ça ne fait que les déplacer, pour éviter d’y retrouver dedans, les cas qui n’auraient aucun rapport avec le phénomène. Mais une fois récolté tous les cas ayant de près ou de loin un attrait avec ce dernier, ceux là doivent être triés... Puisqu’il faut bien classer, ce qui peut être naturel, des supercheries etc etc... Et c’est là que les catégories interviennent. Faut il encore être assuré, de ne pas y inclure une catégorie, pouvant possiblement fausser les résultats...
Les cas dirons nous de “non physique”, donc ceux récoltés sous hypnose, ou par contact télépathique, ou carrément par rêves interposés, se doivent d’être dans une catégorie à part. Car ils n’ont pas la fiabilité de ceux avec un ou plusieurs témoins directs, d’un cas avec trace radar ou autres... Mais même s’ils ne sont pas à rejeter, il faut travailler sur ces cas avec prudence. Puisqu’on sait que “plus que les ovnis”, notre cerveau peut grandement nous leurrer ! Il faut donc éliminer les cas qui pourraient être simplement d’ordre psychologique ou neurologique. Là c’est un travail qui concerne principalement des psychologues très expérimentés ou de fins psychiatres.
Assurément, c’est tout de même un travail où la santé de certaines de ces personnes là, est en jeu ! Il faut donc être extrêmement prudent. Puis il faut aussi déterminer de limites, encore une fois, pour décider de ce qui est acceptable ou pas. Par exemple, la limite peut être la folie évidente. Il va sans dire qu’un témoin qui divague, qui annonce de but en blanc des choses incohérentes, n’intéresserait que les psychiatres. Bref, ce sont ces mêmes professionnels de la santé, qui doivent ensuite faire remonter vers les ufologues, les cas ayant un véritable rapport avec l’étude. Sachant que l'absurdité, n'est pas un facteur concordant.
Enfin ça démontre encore, dans la collecte des cas, qu’on ne peut se passer d’avoir des limites et de faire des choix. Donc à nous d’être le plus objectif possible, dans un sens comme dans l’autre...
Quant aux cas rapportés par Jack, ils n’ont pas à être rejetés, loin de là ! Puisqu’ils concernent plusieurs témoins à chaque fois. Il serait donc absurde de ne pas en tenir compte, car il ne peut en aucun cas s’agir de méprises. On se retrouve du coup face à 2 hypothèses ; ou c’est une supercherie, ou c’est réel ! Et dans les 2 cas il me semble, il serait difficile de prouver que c’était des supercheries.
PS: Je voulais te demander Nycolas... As tu lu tous les livres de Vallée, ceux en rapport avec l’ufologie ?
_______________________________________
----------------------------------------------------------------
Ma page Facebook en tant que " Tiko okiT " : [ cliquez ICI ]
(" Fred Ho " est mon second pseudo sur FB)
- NycolasEquipe du forum
Age : 50
Nombre de messages : 716
Inscription : 30/12/2009
Localisation : Saint-Etienne
Emploi : Ecrivain
Passions : Ecriture...
Règlement : Règlement
Points de Participation : 6693
Re: Présentation d'une proposition de méthodologie ufologique (Vallée et Davis 2003)
Sam 04 Mar 2017, 03:25
Non, je n'ai pas lu tous ses livres, mais je m'intéresse à l'ensemble de sa réflexion, même si je suis parti de son histoire de système de contrôle, car il faut bien partir de quelque part.
Sinon, je suis d'accord avec toi, mais je pars du principe qui me semble évident que tout ce qui a été démontré comme méprise ne peut pas faire partie de ce type de classement.
Aussi, le document de Vallée et Davis que je propose contient 6 niveaux de classement des PAN. C'est déjà un bon point de départ. Mais ce que je proposais pourrait le compléter, par contre ce n'est qu'une ébauche dont il faudrait établir les critères précis, pour chaque ensemble (mais je voulais juste présenter un exemple imagé). Et il me semble que beaucoup de cas seraient contenus dans plusieurs ensembles, car il n'est pas possible a priori, dans bien des cas, de savoir si tel ou tel cas convient plus à une théorie HET ou non-HET, tant qu'on n'en sait pas plus sur le phénomène. Or la méthodologie de Vallée doit de toute façon venir avant toute autre méthode (si on choisissait de l'appliquer, et je ne sais pas, peut-être que certains ufologues le font déjà), puisqu'elle a le mérite d'éviter ce problème en restant strictement factuelle, ce qui permet d'éviter beaucoup de biais, pour servir de base à d'autres travaux. Et c'est tout son intérêt.
Sinon, je suis d'accord avec toi, mais je pars du principe qui me semble évident que tout ce qui a été démontré comme méprise ne peut pas faire partie de ce type de classement.
Aussi, le document de Vallée et Davis que je propose contient 6 niveaux de classement des PAN. C'est déjà un bon point de départ. Mais ce que je proposais pourrait le compléter, par contre ce n'est qu'une ébauche dont il faudrait établir les critères précis, pour chaque ensemble (mais je voulais juste présenter un exemple imagé). Et il me semble que beaucoup de cas seraient contenus dans plusieurs ensembles, car il n'est pas possible a priori, dans bien des cas, de savoir si tel ou tel cas convient plus à une théorie HET ou non-HET, tant qu'on n'en sait pas plus sur le phénomène. Or la méthodologie de Vallée doit de toute façon venir avant toute autre méthode (si on choisissait de l'appliquer, et je ne sais pas, peut-être que certains ufologues le font déjà), puisqu'elle a le mérite d'éviter ce problème en restant strictement factuelle, ce qui permet d'éviter beaucoup de biais, pour servir de base à d'autres travaux. Et c'est tout son intérêt.
Page 2 sur 2 • 1, 2
- Incommensurabilité, Orthodoxie et Physique des Hautes Etrangetés- Jacques Vallée et EricW. Davis
- Classification ufologique de Jacques Vallée
- Proposition de présentation pour la page d'accueil du blog concernant l'astro
- (1966)" Les phénomènes insolites de l'espace", Jacques vallée et Janine Vallée
- On a trouvé une exoplanète potentiellement habitable!
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|