Re: Tananarive, Ovni ?

ArthurC a écrit:J'ai mis à jour mon texte sur le fameux «ovni» de Tananarive en 1954, avec surtout une discussion plus détaillée sur la trajectoire et sa compatibilité avec un météore...
http://univers-ovni.com/ufologie/tananarive.html

La contre-offensive (ou plutôt vérification) ne se fait pas attendre...

Antanarivo, 16 août 1954, un bolide pourrait-il être un bon candidat ?

J'enquête actuellement sur cette observation massive depuis la capitale de Madagascar, qui était alors une colonie française. Seuls quelques témoignages sont connus à ce jour, mais suffisamment pour tester l'hypothèse du bolide proposé par Robert Alessandri et quelques autres ici et là.

Pourquoi la tester ?

Tout simplement parce que c'est possible et que cela n'a pas été fait. Proposer une hypothèse et l'étayer par des preuves indirectes est une bonne chose mais cela ne suffit pas, il faut la tester pour voir si elle est solide et si elle génère des anomalies ou au contraire, si elle génère des compatibilités avec des témoignages humains et des seuils géométriques/physiques d'observation.

Mon but est d'utiliser la trace au sol de l'hypothétique bolide présenté par R.Alessandri pour recréer une trajectoire de vol telle que vue par les témoins depuis leurs lieux respectifs.

Ma méthode est relativement simple mais elle implique quelques calculs. L'azimut d'observation est facile à estimer, mais pour calculer la hauteur angulaire d'un objet distant lorsque son altitude et sa portée oblique sont connues (hypothétiquement), il faut tenir compte à la fois de la courbure de la terre et de la courbure du rayon le long duquel la lumière voyage de l'objet à l'œil, puisque la courbure du rayon dépend du taux de tours de l'atmosphère.

Comme il s'agit d'un travail en cours, je mettrai à jour ce billet dans la section des commentaires au fur et à mesure de mon analyse préliminaire et de la reconstitution des trajectoires de vol.

Toutes les questions et commentaires sont les bienvenus.

Son travail peut être traduit sur son site web.

Christophe Spitzer

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